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Exercice 1  4235  

Soit A un anneau commutatif.

  • (a)

    Que dire d’un idéal de A lorsque celui-ci contient le neutre 1A?

  • (b)

    Quels sont les idéaux d’un corps K?

 
Exercice 2  3854   

Un idéal d’un anneau commutatif (A,+,×) est dit principal lorsqu’il est de la forme xA pour un certain xA.

Montrer que les idéaux de tous les sous-anneaux de sont principaux.

 
Exercice 3  135   Correction  

On note

𝔻={p10n|p,n}

l’ensemble des nombres décimaux.

  • (a)

    Montrer que 𝔻 est un sous-anneau de (,+,×).

  • (b)

    Montrer que les idéaux de 𝔻 sont principaux (c’est-à-dire de la forme a𝔻 avec a𝔻).

Solution

  • (a)

    𝔻 est une partie de contenant 1 car 1=1/100.

    Pour x,y𝔻, on peut écrire

    x=p10nety=q10m

    avec p,q et n,m. On vérifie

    -x =-p10n𝔻
    x+y =p10m+q10n10n+m𝔻
    xy =pq10n+m𝔻
  • (b)

    Soit I un idéal de 𝔻.

    L’intersection I est un sous-groupe de (,+), il existe donc a vérifiant I=a.

    Puisque aI, on a a𝔻I.

    Inversement, soit xI. On peut écrire

    x=p10n avec p et n.

    On a alors 10nxI par absorption donc pI. On en déduit ap puis xa𝔻.

    Finalement, I=a𝔻

 
Exercice 4  136   Correction  

(Nilradical d’un anneau)

On appelle nilradical d’un anneau commutatif (A,+,×) l’ensemble N formé des éléments nilpotents de A, c’est-à-dire des xA tels qu’il existe p* vérifiant xp=0A.

  • (a)

    Montrer que N est un idéal de (A,+,×).

  • (b)

    Déterminer N lorsque A=/n avec n*.

Solution

  • (a)

    N est une partie de A contenant 0A.

    Pour x,yN, il existe p,q* tel que xp=yq=0A.

    Par la formule du binôme de Newton11 1 Celle-ci est possible car l’anneau est commutatif.,

    (x+y)p+q1=k=0p+q1(p+q1k)xkyp+q1k.

    Pour kp, xk=0A et pour kp1, yp+q1k=0A.

    Dans les deux cas xkyp+q1k=0A et donc (x+y)p+q1=0A. Par suite, x+yN.

    Enfin, pour aA et xN, axN car (ax)p=apxp.

  • (b)

    Un élément nilpotent de /n est la classe de congruence d’un entier dont une puissance est divisible par n. Ces entiers sont ceux possédant tous les facteurs premiers que l’on retrouve dans n. Autrement dit, si l’on écrit

    n=p1α1×pNαN

    avec p1,,pN nombres premiers deux à deux distincts et α1,,αN*, les éléments nilpotents de /n sont les multiples de n=p1××pN.

 
Exercice 5  4240   

(Radical d’un idéal)

Soit I un idéal d’un anneau commutatif A. On appelle radical11 1 Lorsque I={0}, le radical de I regroupe les éléments nilpotents de l’anneau A. de l’idéal I l’ensemble R(I) des éléments x de A pour lesquels il existe q* tel que xqI.

  • (a)

    Montrer que R(I) est un idéal de A contenant I.

  • (b)

    Soient I et J deux idéaux. Vérifier

    R(IJ)=R(I)R(J).
  • (c)

    On suppose que A=. Déterminer le radical de n pour n.

 
Exercice 6  5378     ENSTIM (MP)Correction  

Soit (A,+,×) un anneau. On considère

R={xA|aA, 1A+ax est inversible}.

Montrer que R est un idéal de l’anneau (A,+,×).

Solution

R est évidemment une partie de A et celle-ci contient 0A.

Soient x,yR. Pour tout aA,

1A+a(x+y)=1A+ax+ay=(1A+ax)(1A+by) avec b=(1A+ax)-1aA.

Par produit d’éléments inversibles, 1A+a(x+y) est inversible. Ainsi, x+yR.

Soient xR et αA. Pour tout aA,

1A+a(αx)=1A+bx avec b=aαA.

Ainsi, αxR.

Finalement, R est un idéal de (A,+,×).

 
Exercice 7  4239   

(Idéaux premiers)

Un idéal I d’un anneau commutatif (A,+,×) est dit premier lorsque, pour tout (x,y)A2,

xyI(xI ou yI).
  • (a)

    Déterminer les idéaux premiers de (,+,×).

  • (b)

    On suppose que A un anneau commutatif non réduit à {0A} dont tout idéal est premier. Établir que A est intègre puis que A est en fait un corps.

 
Exercice 8  4234  

Vérifier que le noyau d’un morphisme d’anneaux commutatifs est un idéal.

 
Exercice 9  3843   Correction  

Soit A un anneau intègre. On suppose que l’anneau A ne possède qu’un nombre fini d’idéaux.
Montrer que A est un corps.

Solution

Soit xA avec x0A. Il suffit d’établir que x est inversible pour conclure.
Pour chaque n, xnA est un idéal. Puisque l’anneau A ne possède qu’un nombre fini d’idéaux, il existe p<q tels que xpA=xqA. En particulier, puisque xpxpA, il existe aA tel que

xp=xqa.

On a alors

xp(1A-xq-pa)=0A.

L’anneau A étant intègre et sachant x0A, on a nécessairement

xq-pa=1A.

On en déduit que x est inversible avec

x-1=xq-p-1a.
 
Exercice 10  5625   Correction  

(Caractéristique d’un anneau)

Soit (A,+,×) un anneau.

  • (a)

    Montrer que l’application φ:A définie par φ(k)=k.1A est un morphisme d’anneaux.

  • (b)

    Justifier qu’il existe n tel que Ker(φ)=n.

Cet entier n est appelé caractéristique de l’anneau A

  • (c)

    Justifier que la caractéristique d’un corps est nulle ou égale à un nombre premier.

Solution

  • (a)

    L’application φ est bien définie de l’anneau (,+,×) vers l’anneau (A,+,×) et l’on vérifie φ(1)=1A.

    Soient k,. Par opérations sur les itérés additifs,

    φ(k+)=(k+).1A=k.1A+.1A=φ(k)+φ()

    et

    φ(k)=(k).1A=k.(.1A)=k.(1A×(.1A))=(k.1A)(.1A)=φ(k)φ().
  • (b)

    Le noyau du morphisme φ est un idéal de , il est donc de la forme n avec n unique.

  • (c)

    Soit n la caractéristique d’un corps K.

    Par l’absurde, supposons n0 et n non premier.

    Puisque 1K0K, on a nécessairement n2. L’entier n est donc composé et l’on peut écrire n=ab avec 1<a,b<n. Or φ(n)=φ(a)φ(b)=0 avec φ(a),φ(b)0. C’est absurde.

 
Exercice 11  138  Correction  

Soient A un anneau commutatif et e un élément idempotent de A (c’est-à-dire e2=e).

  • (a)

    Montrer que J={xA|xe=0} est un idéal de A.

  • (b)

    On note I=Ae l’idéal principal engendré par e. Déterminer I+J et IJ.

  • (c)

    Établir que pour tout idéal K de A:

    (KI)+(KJ)=K.

Solution

  • (a)

    sans difficultés.

  • (b)

    Pour tout xA, x=xe+x(1-e) avec xeI et x-xeJ. Par suite, I+J=A.
    Si xeJ alors xe=xe2=0 donc IJ={0}.

  • (c)

    L’inclusion (KI)+(KJ)K est immédiate. L’inclusion réciproque provient de l’écriture x=xe+x(1-e).

 
Exercice 12  2450   Correction  

Soit A un sous-anneau d’un corps K vérifiant, pour tout xK,

x0KxA ou x-1A.

On forme I l’ensemble des éléments de l’anneau A non inversibles.

  • (a)

    Montrer que I est un idéal de A.

  • (b)

    Montrer que tout idéal de A autre que A est inclus dans I.

Solution

  • (a)

    I est une partie non vide de A puisque 0A en est élément. Soient aA et xI
    Si a=0 alors ax=0I.
    Pour a0, supposons (ax)-1A.
    On a alors a-1x-1A et donc x-1=a(a-1x-1)A ce qui est exclu.
    Nécessairement (ax)-1A et donc axI.
    Soient x,yI. Montrons que x+yI.
    Si x=0, y=0 ou x+y=0, c’est immédiat. Sinon:
    On a (x+y)-1(x+y)=1 donc

    (x+y)-1(1+x-1y)=x-1 et (x+y)-1(1+xy-1)=y-1 (*).

    Par l’hypothèse de départ, l’un au moins des deux éléments x-1y ou xy-1=(x-1y)-1 appartient à A.
    Par opérations dans A à l’aide des relations (*), si (x+y)-1A alors x-1 ou y-1 appartient à A ce qui est exclu. Ainsi, (x+y)-1A et donc x+yI.

    Finalement, I est un idéal de A.

  • (b)

    Soit J un idéal de A distinct de A. Pour tout xJ, si x est inversible dans l’anneau A, on peut introduire x-1A et alors, par absorption, 1=xx-1J et donc J=A ce qui est exclu.

    On en déduit que xI. Ainsi, JI.

 
Exercice 13  141   Correction  

( Z est noethérien)

Montrer que tout suite croissante (pour l’inclusion) d’idéaux de est stationnaire.
Ce résultat se généralise-t-il aux idéaux de 𝕂[X]?.

Solution

Une suite croissante (In) d’idéaux de se détermine par une suite d’entiers naturels (an) vérifiant In=an et an+1an. Si pour tout n, In={0} alors la suite (In) est stationnaire.
Sinon à partir d’un certain rang In{0} et la relation an+1an entraîne an+1an. La suite d’entiers naturels (an) est décroissante et donc stationnaire. Il en est de même pour (In).
Ce résultat se généralise à 𝕂[X] en travaillant avec une suite de polynômes unitaires (Pn) vérifiant Pn+1Pn ce qui permet d’affirmer en cas de non nullité deg(Pn+1)deg(Pn) puis (deg(Pn)) stationnaire, puis encore (Pn) stationnaire et enfin (In) stationnaire.

 
Exercice 14  3635   

(Description des idéaux de Z2 )

Soit I un idéal de l’anneau produit (2,+,×). On introduit

I1={x|(x,0)I}etI2={y|(0,y)I}.
  • (a)

    Montrer que I1 et I2 sont des idéaux de (,+,×).

  • (b)

    Établir I=I1×I2.

  • (c)

    Conclure que les idéaux de l’anneau (2,+,×) sont de la forme11 1 Autrement dit, les idéaux de 2 sont principaux (voir le sujet 3854). x2 avec x2.

 
Exercice 15  5813   Correction  

On étudie l’ensemble

[j]={a+bj|a,b} avec j=e2iπ/3.
  • (a)

    Montrer que [j] est un anneau pour les opérations numériques usuelles.

  • (b)

    Prouver qu’un élément x[j] est inversible si, et seulement si, |x|=1.

    Préciser alors quels sont les éléments inversibles de l’anneau [j].

  • (c)

    Soient x,y[j] avec y0.

    Prouver l’existence de (q,r)[j]2 vérifiant x=qy+r et |r|<|y|.

  • (d)

    En déduire que les idéaux de [j] sont de la forme x[j] avec x[j].

Solution

  • (a)

    Vérifions que [j] est un sous-anneau de l’anneau (,+,×).

    On a immédiatement [j] et 1=1+0j[j].

    Soient x,y[j]. On peut écrire x=a+bj et y=c+dj avec a,b,c,d. On a alors

    x-y =(a-c)+(b-d)j[j]
    xy =ac+(ad+bc)j+bdj2=(ac-bd)+(ad+bc-bd)j[j]

    car j2=-1-j.

    Ainsi, [j] est un sous-anneau de (,+,×) et c’est donc un anneau pour les opérations numériques usuelles.

  • (b)

    Pour x=a+bj[j] avec a,b, on a

    |x|2=xx¯=(a+bj)(a+bj2)=a2-ab+b2.

    Si x est inversible dans [j] alors il existe y[j] vérifiant xy=1. On a alors |x|2|y|2=1 avec |x|2,|y|2. On en déduit |x|2=1 soit |x|=1. Inversement, si |x|=1 alors

    y=1x=x¯|x|2=x¯[j].

    On en déduit que x est inversible dans [j].

    Pour déterminer les x=a+bj[j] inversibles dans [j], il suffit alors de résoudre l’équation a2-ab+b2=1 d’inconnue (a,b)2. On remarque

    a2-ab+b2=12(a2+b2)+12(a-b)2.

    Un couple (a,b)2 solution de l’équation a2-ab+b2=1 vérifie nécessairement a2+b22 et donc a,b{-1,0,1}. Cela propose 9 couples (a,b) possibles qu’il suffit de lister pour identifier les solutions. À terme, les éléments inversibles de [j] sont

    1,-1,j,-j,1+j=-j2 et -1-j=j2.

    On reconnaît ici la liste des racines 6-ièmes de l’unité.

  • (c)

    Considérons z=x/y. On peut écrire z=α+βj avec (α,β)2 car (1,j) est une base du -espace vectoriel . Posons alors a l’entier le plus proche11 1 Celui-ci est déterminé de manière unique lorsque α1/2+. Sinon, deux entiers sont équidistants de α et l’on choisit n’importe lequel des deux. de α et b celui le plus proche de β. Posons ensuite q=a+bj et enfin r=x-qy. On vérifie x=qy+r avec q,r[j]. De plus,

    |z-q|2 =|(α-a)+(β-b)j|2=(α-a)2-(α-a)(β-b)+(β-b)2
    =12((α-a)2+(β-b)2)+12(α-a+β-b)2
    12(14+14)+12=34<1

    et donc

    |r|=|z-q||y|<|y|.
  • (d)

    On sait déjà que pour x[j], l’ensemble x[j] est un idéal de l’anneau [j]. Inversement, soit I un idéal de [j].

    Si I={0} alors I=x[j] avec x=0[j].

    Si I{0}, introduisons

    d=min{|y||yI{0}}

    et considérons xI tel que d=|x|.

    On a x[j]I par absorption de l’idéal I.

    Soit yI. Par la question précédente (avec des notations inversées), il existe q,r[j] tels que y=qx+r avec |r|<|x|. Or, par opérations dans l’idéal I, r=y-qxI avec |r|<d. On en déduit r=0 puis y=qxx[j]. Par double inclusion, I=x[j].

    Les idéaux de [j] sont donc les x[j] avec x parcourant [j].

 
Exercice 16  2661     MINES (MP)

Soit p un nombre premier. On note Zp l’ensemble des nombres rationnels dont le dénominateur n’est pas divisible par p.

  • (a)

    Vérifier que Zp est un sous-anneau de (,+,×). Quels en sont les éléments inversibles?

On introduit J l’ensemble des éléments non inversibles de Zp.

  • (b)

    Montrer que J est un idéal de Zp. Que dire d’un idéal contenant J et distinct de J?

  • (c)

    Déterminer tous les idéaux de Zp.

 
Exercice 17  2367      CENTRALE (MP)Correction  

Soit A un sous-anneau de .

  • (a)

    Soient p un entier et q un entier strictement positif premier avec p. Montrer que si p/qA alors 1/qA.

  • (b)

    Soit I un idéal de A autre que {0}. Montrer qu’il existe n* tel que I=n et qu’alors I=nA.

  • (c)

    Soit p un nombre premier. On pose

    Zp={a/b|a,b*,pb=1}.

    Montrer que si x* alors x ou 1/x appartient à Zp.

  • (d)

    On suppose ici que x ou 1/x appartient à A pour tout x*. On note I l’ensemble des éléments non inversibles de A.
    Montrer que I inclut tous les idéaux stricts de A. En déduire que A= ou A=Zp pour un certain nombre premier p.

Solution

Notons qu’un sous-anneau de possédant 1 contient nécessairement .

  • (a)

    Par égalité de Bézout, on peut écrire pu+qv=1 avec u,v. Si pqA alors

    1q=upq+v.1A.
  • (b)

    I est un sous-groupe de (,+) donc il est de la forme n avec n.
    Puisque I{0}, il existe p/qI non nul et par absorption, p=q.p/qI avec p0. Par suite, I{0} et donc n*.
    Puisque nI, on peut affirmer par absorption que nAI.
    Inversement, pour p/qI avec pq=1 on a 1/qA et pn donc p/qnA. Ainsi I=nA.

  • (c)

    On peut vérifier que Zp est un sous-anneau de .
    Pour x=a/b* avec ab=1. Si pb alors pb=1 et xZp. Sinon pb et donc pa d’où l’on tire 1/xZp.

  • (d)

    Soit J un idéal strict de A. J ne contient pas d’éléments inversibles de A car sinon il devrait contenir 1 et donc être égal à A.
    Ainsi, J est inclus dans I. De plus, on peut montrer que I est un idéal de A.
    En effet, IA et 0I.
    Soient aA et xI.

    Cas: a=0. ax=0I.

    Cas: a0. Supposons (ax)-1A alors a-1x-1A et donc x-1=a(a-1x-1)A ce qui est exclu. Ainsi, (ax)-1A et donc axI.
    Soient x,yI. Montrons que x+yI.

    Cas: x=0, y=0 ou x+y=0. C’est immédiat.

    Cas: x0, y0 et x+y0. On a (x+y)-1(x+y)=1 donc

    (x+y)-1(1+x-1y)=x-1 et (x+y)-1(1+xy-1)=y-1 (*).

    Par l’hypothèse de départ, l’un au moins des deux éléments x-1y ou xy-1=(x-1y)-1 appartient à A.
    Par opérations dans A à l’aide des relations (*), si (x+y)-1A alors x-1 ou y-1 appartient à A ce qui est exclu. Ainsi (x+y)-1A et donc x+yI.

    Finalement, I est un idéal de A.
    Par suite, il existe n, vérifiant I=nA.
    Si n=0 alors I={0} et alors A= car pour tout x*, x ou 1/xA et dans les deux cas xA car I={0}.
    Si n=1 alors I=A ce qui est absurde car 1A est inversible.
    Nécessairement n2. Si n=qr avec 2q,rn-1 alors puisque 1/nA, au moins l’un des éléments 1/q et 1/rA. Quitte à échanger, on peut supposer 1/qA. qA est alors un idéal strict de A donc qAI. Inversement, IqA puisque n est multiple de q. Ainsi, si n n’est pas premier alors il existe un facteur non trivial q de n tel que I=nA=qA. Quitte à recommencer, on peut se ramener à un nombre premier p.
    Finalement, il existe un nombre premier p vérifiant I=pA.
    Montrons qu’alors A=Zp.
    Soit xA. On peut écrire x=a/b avec ab=1. On sait qu’alors 1/bA donc si pb alors 1/pA ce qui est absurde car pI. Ainsi pb et puisque p est premier, pb=1. Ainsi AZp.
    Soit xZp, x=a/b avec bp=1. Si xA alors x0 et 1/x=b/aA puis b/aIpA ce qui entraîne, après étude arithmétique, pb et est absurde.
    Ainsi ZpA puis finalement Zp=A.

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Édité le 08-01-2024

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